Il est auteur, compositeur, interprète, arrangeur. Il a aussi un poisson rouge, qui s’appelle Jojo et qui l’accompagne dans tous ses concerts comme sur la pochette de son album.
De lui vous ne saurez pas grand chose d’autre, sinon peut-être qu’il a tout fait pour se faire licencier, pour partir ailleurs, et fuir ainsi le désamour.
Lui, c’est Zabel. Artiste au talent ravageur, bien décidé à nous faire voyager loin de la routine.
Zabel affirme ici sa singularité et nous livre la douce folie de son premier album.
Il y chante notre quotidien, mais toujours de façon décalée. Il nous raconte la tristesse sur le quai d’une gare, sa rencontre écolo avec Maître Corbeau, hurle à la mort la vie de chien d’un SDF, et raille l’amour vache d’un couple de petits vieux.
La douce folie, ce sont des mots : des textes légers ou engagés dans lesquels il joue délicatement avec la langue de Molière. La douce folie, c’est aussi une mélodie : une sonorité jazz rock, des arrangements riches, une orchestration audacieuse qui jongle avec les rythmes. La douce folie, c’est un artiste qui n’a pas sa langue dans sa poche et plus d’une harmonie pour la mettre en musique. Prêt à s’imposer et à se distinguer sur la nouvelle scène française.
Dès son titre phare, le Yin et le Yang, Zabel accroche et intrigue. Il nous donne une furieuse envie de plonger dans son bocal à musique et de partager l’espace d’un instant le doux grain de folie qui caractérise son univers.