// Site officiel du Prix Georges Moustaki qui récompense l’album indépendant et/ou autoproduit de l’année.
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Pour son second album, BlauBird s’est mise à l’écriture et à la composition avec, à ses côtés, François Lalonde (réalisateur et percussionniste sur les deux premiers albums de Lhasa de Sela) qui s’est occupé de la réalisation de l’album, et Olivier Slabiak (violoniste, guitariste et leader du groupe Les Yeux Noirs) qui a composé les arrangements. Sur ce disque, BlauBird a fait le choix de la langue intime, le français, pour dire ses histoires d’amour, ses envols, la joie, la perte aussi et le risque ; pour parler à ses enfants, à ses amis et à ses amours passés et rêvés. Il reste encore, comme des bulles de secret, quelques moments en anglais, yiddish mais aussi en arabe et en allemand.
Sa voix hors du commun nous mène vers des contrées vaporeuses et apaisées, au confluent des musiques traditionnelles, du folk, du classique et de l’électro. Tout au long de cet album, on retrouve ses inspirations classiques – accumulées depuis l’enfance et pendant ses années où elle chanta Mahler, Dowland, Schubert et les autres – et ses inserts parlés et collages musicaux-cinématographiques qui disent si bien sa voyage intérieur, l’hybridation, les mélanges, l’ambivalence et les métamorphoses qui sont en chacun de nous. L’album s’appelle « Le ciel est partout », en référence à une phrase extraite de la pièce « L’oiseau bleu » de Maurice Maeterlinck.
