Un peu sorcière, baguettes à la main, Claire Gimatt convoque dans ses chansons des mondes peuplés d’héroïnes qui partent à la rencontre d’une nouvelle version d’elles mêmes, sauvage, d’arbres qui se déracinent et tirent leur révérence, de tableaux surréalistes qui prennent vie.
Elle pose cette question : qu’est-ce que ça ferait si on allait jusqu’au bout ? Comme dans « un cauchemar voluptueux », quitter le chemin balisé, explorer nos rêves enfouis, nos monstres, nos peurs, nos fantasmes. En venir à bout ou les laisser nous perdre.