// Site officiel du Prix Georges Moustaki qui récompense l’album indépendant et/ou autoproduit de l’année.
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Les barrières sont faites pour être franchies pour ce guitariste et pianiste aux doigts ensoleillés aux textes puissants dont la pierre angulaire est l’ouverture au monde. “Gibraltar », c’est un retour aux origines, un voyage jusqu’au fameux rocher, un questionnement sur la filiation, une invitation envers et contre tout à l’amitié et à l’ouverture d’esprit. Un album et un spectacle sont nés de cette démarche.
Avec “Gibraltar”, Nicolas Tarik ouvre une introspection sur son enfance lyonnaise, ses liens familiaux en Algérie, en proposant une réflexion intimement universelle sur l’ouverture d’esprit et l’acceptation de l’autre. Parallèlement, il offre un point de vue plein de tendresse et d’humour sur les relations amoureuses de ce début de siècle où tinder prend virtuellement le pas sur les rencontres avant que celles-ci ne deviennent réelles. Il célèbre par-delà les frontières cet “ami dont l’épaule est un roc hors des mers”.
Nicolas Tarik parle « d’étrangement », de dépasser les barrières, d’être de ce côté-ci, mais aussi un peu de l’autre côté. Le guitare-voix ou le piano-voix représentent une forme de vérité. La voix est essentielle, c’est elle qui raconte. C’est aussi elle qui siffle, qui crie, qui murmure, qui parle, qui halète, qui “clicke” (claquements de langue), qui improvise. Le texte est lapsus, accès aux mémoires enfouies. La musique est un outil pour mettre au jour les émotions et les énergies festives que les mots libèrent.
