Cette phrase de Serge Gainsbourg résume parfaitement l’ambition de Paul Merci et la tâche à laquelle il veut s’atteler…chanter… en français…
Mais avant de s’exprimer par le chant, c’est au théâtre qu’il fait ses premiers pas d’interprète. Amoureux de la scène, il est alors sur le point d’intégrer une troupe professionnelle de comédiens. Le choix est difficile mais il décide finalement de se consacrer entièrement à la musique. Durant cinq ans, il va travailler sa voix avec rigueur en prenant des cours de chant lyrique. En parallèle, il commence à écrire et composer.
A vingt ans, il enregistre huit titres grâce au soutien de professionnels talentueux pour lesquels il garde une profonde gratitude. Par la suite, les projets qu’on lui propose ne correspondent plus à sa sensibilité et Paul n’est pas prêt à faire de concession. Pour cette raison, il préfère travailler dans le milieu de la mode et délaisse ses projets artistiques.
Les années passent jusqu’au jour où il découvre, presque par hasard, l’album de Dani «Laissez-moi rire»…ce sera le déclic !
«Dès la première écoute, j’ai pris une claque… le phrasé, l’intention et la force des mots m’ont redonné envie d’écrire et de chanter…»
Paul écrit alors « Rose for Dani », par amour pour la chanteuse, en collaboration avec Antoine Graugnard et Laurent Perez. Au fil des rencontres, il s’entoure d’une famille d’artistes avec laquelle il décide de préparer son premier album.
La première à le rejoindre dans ce projet est l’auteur Sarah Zine qui écrit avec lui plusieurs titres. Tous les deux se plaisent à dire qu’ils vouent un culte quasi « insensé » à la langue française et qu’il aurait été inconcevable d’écrire dans une autre langue. Ils s’associent également à Philippe Bresson et David Granier ainsi qu’à Bidge, chanteur de Red Lili, pour réaliser certains arrangements. Suite à l’invitation de Paul, la chanteuse du groupe Magnolia, Jessica Maurin, interprétera à ses côtés le titre « On se croise ».