Sigal est un groupe au charme contagieux, un magma de chansons-pop vives, plein de pulsion et d’envie. Le premier EP du groupe, « Minotaure », offre une pop du jour et de la nuit, qui revendique le goût des mots en décloisonnant les genres. Des mélodies énergiques et généreuses, des textes intimes et puissants sur la naissance, la mort, le sexe, l’amour. Un hymne pour rester debouts et vivants.
Pour « Minotaure », Marie Sigal s’affranchit du passé et s’entoure de complices musiciens, dont Philippe Waterballs qui co-compose certains morceaux de l’EP. SIGAL prend un virage résolument pop aux accents souvent rock : des hymnes immédiats pour se sentir vivants, des rythmes énergiques mis au service de mots puissants. Le groupe part explorer les confins d’une pop lumineuse qui, en se mariant à̀ la chanson, aborde des thématiques fortes, sur une musique catchy au charme contagieux.
« Minotaure » est bel et bien, tout au long de ses 6 titres, une plongée dans ces méandres de la vie qui font que l’on se ressemble tous à un moment ou un autre. Ici, Sigal nous parle, sans fard mais toujours avec poésie et sensibilité, de sa vision de la naissance et de la mort, du sexe et de l’amour, de la féminité et de la rupture, du nécessaire besoin de rêver.
De tout cela, Sigal fait des chansons en mode pop ardente, des instantanés qui tout aussi bien racontent des nuits d’orage baignées d’adieux que des incendies jamais éteints.
En quelques titres seulement, cet EP nous entraîne là où peu sur la scène française le font, dans une introspection qui, à grand renfort de titres énergiques et entêtants, de pulsions vitales, mène à la rencontre de l’autre et de ses mystères. Avec sa pop incandescente et son goût pour les mots qui font sens, Sigal fait bouger les lignes pour devenir notre objet de désir. Elle nous offre quelques instants suspendus que l’on goûte avec un plaisir… tout sauf coupable !
Le Bureau de Lilith